Vous pensez que beaucoup de questions qui se posent dans les établissements de vos enfants se posent aussi dans d’autres.
Vous vous doutez que d’autres avant vous ont connu la situation que vous cherchez actuellement à résoudre.
Vous êtes convaincu·es qu’il faut travailler collectivement sur le droit à l’éducation pour tous les enfants.
Vous vous dites que plus on est en nombre et soudé·es plus on peut avoir de force…
Nous sommes bien d’accord !
Et pour construire un collectif fort et efficace de parents d’élèves à Montreuil, le mieux c’est de devenir administrateur·ice de l’UCL – FCPE de Montreuil.
On vous attend donc lundi prochain pour élire les administrateur·ices pour l’année à venir, voter les rapports de l’année écoulée, et échanger tous les thèmes liées à l’école.
Ouverte à tous·tes les adhérent·es FCPE de Montreuil (adhérez ici).
Lundi 10 novembre à 19h30 Bar Le Berrichon – 8 rue Édouard Vaillant – 93100 Montreuil Métro Croix-de-Chavaux
Multiplions les recours juridiques pour contraindre l’État à respecter ses obligations sur l’école inclusive.
Tous les établissements scolaires, toutes les familles concernées par le handicap de leur enfant rencontrent les mêmes problèmes. Les parents ne font pas valoir leurs droits. Or l’État est obligé de respecter les notifications de la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH), notamment les heures d’AESH (accompagnant·es d’élèves en situation de handicap), pour une école véritablement inclusive. L’Etat ne peut pas opposer le manque de moyens.
Objectif de l’action du collectif inclusion 93 (dont font partie la FCPE93 et des syndicats enseignants) Il s’agit de multiplier les recours juridiques en Seine-Saint-Denis en accompagnant les familles dont les droits pour l’inclusion scolaire de leur enfant ne sont pas respectés. Pour ce faire, une quinzaine d’avocats du 93 sont intéressés pour participer à cette action, à la fois :
en formant des bénévoles à l’accompagnement des familles lors du recours
et en portant le recours pour les familles concernées : en référé (en urgence) et indemnitaire (pour obtenir réparation du préjudice)
Qui peut faire un recours ?
Les familles dont l’enfant est notifié par la MDPH pour un nombre d’heures précis d’AESH qui n’est pas effectif, que ce soit totalement (pas d’AESH auprès de l’enfant) ou partiellement (un·e AESH présent·e une partie du temps prévu seulement),
Les familles qui attendent une place en IME (institut médico-éducatif) ou en ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire),
Les familles qui attendent l’accompagnement du SESSAD (service d’éducation spéciale et de soins à domicile).
En pratique
Comment préparer le recours pour les familles ? Garder des traces écrites.
Combien ça coûte ? Les avocats du collectif s’engagent à facturer seulement le montant de l’aide juridictionnelle (environ 350 euros TTC) pour les personnes non éligibles à l’aide juridictionnelle. Les personnes éligibles bénéficieront de l’aide juridictionnelle.
Quel est le rôle de la FCPE de Montreuil dans cette action ? Diffuser l’action auprès des parents :
Afficher le flyer du collectif inclusion 93 sur le panneau FCPE devant chaque établissement
Envoyer un mail d’information aux parents
Faire un café des parents devant l’école
Accompagner les familles concernées dans leurs démarches :
S’inscrire sur le fil whatsapp du Collectif Inclusion 93 (QR code sur le flyer)
Face à la dégradation du service public de l’Éducation, la FCPE93 rappelle son soutien à la mobilisation de tous le 18 septembre. La FCPE93 s’oppose à ces décisions budgétaires qui ne font qu’aggraver les conditions de scolarisation des élèves et de travail des personnels de l’Éducation nationale. La rentrée scolaire 2025-2026 nous le montre plus que jamais : en Seine-Saint-Denis à ce jour, des écoles, collèges, lycées attendent leurs professeurs des écoles, de français, de maths, d’histoire-géographie, d’allemand, de physique-chimie, de technologie…Des personnels médico-sociaux (infirmières, assistantes sociales, psyEN) n’ont pas été recrutés alors que les besoins en santé des enfants sont criants, en particulier en santé mentale. Alors que la France a des classes parmi les plus chargées d’Europe, de nombreuses classes ont été supprimées pour faire des économies créant un chaos sans nom à la rentrée avec des classes surchargées nuisant aux apprentissages des enfants. Quant aux missions d’inclusion scolaire pour les enfants en situation de handicap, force est de constater qu’on s’éloigne, au fil des années, du mot «inclusion». Des élèves n’ont qu’une heure de scolarisation par jour en attendant une place dans 5 ans en IME, d’autres n’ont toujours pas d’AESH ou n’ont pas toutes les heures malgré la notification de la MDPH.
Réparer l’École publique, c’est lui redonner la place qu’elle occupe vraiment dans le quotidien des élèves et de leurs parents. Lui donner du sens et des moyens, c’est investir sur l’avenir de la démocratie que porteront nos enfants, citoyens de demain.
Le 18 septembre, mobilisons-nous toutes et tous, pour gagner des moyens dans l’éducation.
L’assemblée générale de l’union des conseils locaux FCPE de Montreuil se déroulera le mardi 16 septembre à partir de 19h30 à la salle Convention.
Cette assemblée est ouverte à tous·tes les adhérent·es FCPE de Montreuil.
Venez échanger sur
La rentrée dans les écoles, collèges et lycées de Montreuil : tour de table
Les élections des représentant·es de parents d’élèves le 10-11 octobre 2025 : créer une liste FCPE, déposer les candidatures, préparer le matériel de vote, tenir le bureau de vote
AESH et droits des élèves en situation de handicap : comment faire un recours ? Présentation du collectif Inclusion avec Hugo Esteveny (avocat pour la FCPE 93)
La FCPE de Montreuil dit NON à l’arrestation d’élèves dans l’enceinte d’un établissement scolaire et soutient la mobilisation des enseignant·es du Collège Marais de Villiers !
Le 23 janvier, les forces de police sont entrées, avec l’accord de la direction, dans le collège Marais de Villiers.
Elles ont interpellé et menotté un enfant de 14 ans, à l’issue d’un rendez-vous pédagogique avec sa mère et sa professeure principale.
Comme l’a rappelé la Ministre de l’Éducation, Madame Borne, le 28 janvier 2025, s’appuyant sur la circulaire du 19 octobre 2013, « Les interventions des forces de police et de gendarmerie liées aux procédures d’éloignement sont strictement interdites dans le cadre scolaire, y compris pendant les temps périscolaires. »
Nous sommes profondément choqués par ces méthodes, et en particulier qu’un enfant de 14 ans soit menotté et escorté au sein d’un établissement scolaire.
Nous rappelons que l’école est un lieu d’apprentissage pour nos enfants et un lieu de confiance pour nous parents.
Par ce communiqué, nous exprimons notre soutien à la professeure, à tout le personnel du Collège Marais de Villiers, ainsi qu’à la famille de l’enfant, et demandons que ce type d’interventions dans les établissements, qui sont contraires à la loi, cessent.
Montreuil, le 2 février 2025 UCL FCPE de Montreuil
Être élu dans une école, un collège, un lycée, c’est pouvoir agir directement dans la vie des écoles, collèges et lycées. C’est faire remonter les questions, les colères, les félicitations, les soutiens, les demandes des parents auprès des établissements. C’est aussi recevoir des infos à partager avec les autres parents. Comme tous les ans, il y a des listes FCPE et des listes « indépendantes ». Il s’agit là de réalités locales, de pluralisme et de démocratie. On ne débattra pas du bien-fondé des listes qui ne sont pas affiliées à la FCPE. Mais une petite chanson circule avec un peu trop d’insistance, ce qui nous force à réagir : la FCPE serait politique, ou trop politique. Les autres, non. Alors, clarifions.
Oui, la FCPE est politique, dans la mesure où l’école est une question politique, une affaire publique qui concerne, a concerné, concernera tous les citoyens.
La FCPE est politique dans le sens où elle défend une école ouverte, émancipatrice, laïque, égalitaire et inclusive. La FCPE est politique dans sa vigilance à ne pas voir des écoles pour riches d’un côté, des écoles pour pauvres de l’autre. Politique quand elle regarde le budget de la ville pour les écoles. Politique quand elle s’inquiète de l’accès à un enseignement de qualité pour tous, des établissements sûrs et en bon état.
Pour ces choses-là, oui, la FCPE est politique.
Mais la FCPE n’est pas proche d’un parti, d’un élu, d’une famille politique ou confessionnelle. Elle ne fait pas campagne pour, ne soutient pas, ne suis pas une ligne. Elle est jalouse de son indépendance. En ce sens, la FCPE n’est pas politique.
On vous pose la question d’ailleurs : si défendre la non-discrimination ou l’antiracisme par exemple, c’est politique, alors c’est quoi « l ‘apolitique », sur ces questions ? Être discriminant et raciste ? Ne pas avoir d’avis sur les discriminations et le racisme ?
On va aussi aborder un élément plus précis : une liste PEEP apparaît dans cette élection. On a rien à en dire. Mais ces adhérents font campagne sur sa dimension apolitique (contrairement à nous donc). Alors là non, faut pas pousser, on va répondre. Si FCPE et PEEP revendiquent un même souci de l’avenir des enfants, (il y a beaucoup de positions communes), il y a aussi des divergences. Si l’on considère la FCPE « politique », alors la PEEP aussi est politique.
Là où la FCPE défend une co-éducation avec les enseignants dans une même démarche, la PEEP défend un plus grand contrôle des enseignants, la limitation de leur autonomie pédagogique et du droit de grève. La PEEP rechigne à l’enseignement de l’égalité homme-femme, aux dispositifs de planning familial dans les lycées, et exprime son « profond malaise » quand il s’est agi de faciliter l’accès à la ”pilule du lendemain” pour des jeunes filles en détresse. C’est politique aussi. La PEEP se défie des syndicats d’enseignants, du personnel encadrant et des lycéens. la PEEP, en général, aime les réformes venant de la droite (les réformes Darcos, Bertrand ou Fillon auxquelles s’opposait l’ensemble de la communauté éducative). La PEEP considère que la laïcité n’est pas assez ferme quand on cause islam mais on ne la voit jamais quand il s’agit de remettre en cause les cadeaux à l’enseignement catholique. La PEEP aimait bien Blanquer (malgré son désastreux bilan : coupes budgétaires, sélection à l’entrée du supérieur, suppression des REP, etc.)
Cela ne fait pas des adhérents de la PEEP des parents infréquentables. Ils ont eux aussi comme souci prioritaire le bien-être des enfants, mais on tenait vraiment, en cette rentrée, à remettre les pendules à l’heure sur cette idée de la grosse fédération politique versus la petite fédération apolitique.
On ne va en faire des tartines, mais une association, c’est ses adhérents. Cette année, les adhésions remontent très lentement et on entend trop souvent « Va falloir qu’on adhère », y compris de la part de parents super impliqués qui présentent la FCPE en réunion.
Oui, c’est vrai, vous avez plein d’autres trucs à faire et les adhésions finiront bien par se faire. Mais nous, on n’a pas comme passion d’aller à la pêche aux adhésions. Or ce nombre d’adhérents, il joue vraiment dans nos rapports aux institutions, quand on va demander à la mairie de régler un truc, quand on rencontre les inspecteurs de l’Éducation Nationale, le DASEN, la rectrice, les directions d’école, etc.
Adhérer, c’est donner du poids aux parents d’élèves. C’est aussi avoir la force d’une fédération derrière soi. Du coup, on vous demande de faire un effort. C’est quelques clics et 21 € pour l’adhésion avec le journal de la FCPE. Et puis, vous le savez, l’adhésion donne droit à une réduction d’impôt de 66% [de 14 € ].
Précision pour cette année : l’adhésion est individuelle (et non par famille). Évidemment, ça fait plus cher mais, en fait, dans une famille où il y a plusieurs parents, c’est assez logique de penser qu’il y a plusieurs adhérents.
Par ailleurs aucune étude sérieuse n’a permis de démontrer qu’il est erroné d’affirmer que les enfants dont les parents sont adhérents à la FCPE sont plus beaux et intelligents. Alors, dans le doute…
On ne va pas faire un ordre du jour contraignant. Cette réunion est faite pour répondre à vos questions de rentrée, partager vos problèmes, vos idées, s’informer…
On parlera de l’organisation des élections de représentants des parents d’élèves dans les écoles, collèges et lycées ; des travaux que la mairie s’était engagée à faire d’urgence dans certaines écoles ; du choc des savoirs et des groupes de besoins ; des problèmes d’inscriptions ; des absences, des AESH ; de ce que change pour nos enfants cette nouvelle ministre ; du chèque de rentrée ; et de tout ce dont vous voudrez parler…
En fait, c’est le principe de l’auberge espagnole adaptée à un ordre du jour : tout le monde apporte son sujet (vous pouvez aussi apporter une spécialité locale, mais ce n’est pas le propos…)
[Rendez-vous à la Salle Jean Lurçat, Marché de la Croix de Chavaux] L’Assemblée Générale de l’UCL-FCPE se déroulera lundi 19 septembre dès 20h à la Maison des associations et des initiatives citoyennes (60 rue Franklin).
C’est l’occasion pour les adhérent·es FCPE de se rencontrer et d’échanger sur les préoccupations et intérêts communs en matière d’éducation dans la ville, le tout autour d’un pot convivial.
Ordre du jour:
des Élections de parents d’élèves
des suites aux rencontres sur l’école initiées sur Montreuil par le député
des montagnes de soucis liés à la rentrée scolaire
des hausses des tarifs de la cantine scolaire (et de la cantine scolaire aussi)
des absences non-remplacées
de la médecine scolaire
du chantier de la SNEM (l’usine verte),
des futurs administrateurs de l’UCL
Et/ou de tout les trucs dont vous voudrez causer.
N’hésitez pas à venir nous et vous rencontrer !
L’Assemblée générale est ouverte à tous les adhérentes et adhérents (et futures adhérentes et adhérents) de la FCPE.
La FCPE de Seine-Saint-Denis lance un appel à un rassemblement solidaire et festif le samedi 19 mars 2022 de 15 h à 17 h sur l’esplanade Jean Moulin de Bobigny.
Alors que trois années scolaires ont été lourdement perturbées par les effets de la pandémie, notre fédération dénonce un « quoi qu’il en coûte » qui s’est arrêté très loin de la porte des écoles. Elle rappelle que l’école, le collège et le lycée sont essentiels à la construction des citoyens de demain et s’étonne du manque d’engagement de l’État. En 5 ans, le remplacement des absences enseignantes, l’inclusion et la réduction des inégalités scolaires n’ont pas progressé. En revanche, les cours particuliers, eux, ont explosé, pour les familles qui peuvent se le permettre. L’annonce de fermetures de classes et de réduction des moyens de certains collèges et lycées pour la rentrée 2023 suscite notre incompréhension la plus totale. L’éducation ne peut pas être une variable d’ajustement ! Aussi la FCPE de Seine-Saint-Denis appelle-t-elle à un rassemblement festif et solidaire le samedi 19 mars de 15 h à 17 h sur l’esplanade Jean Moulin de Bobigny afin de rappeler aux autorités académiques :Son opposition aux fermetures de classes et à la diminution des moyens des collèges et des lycées à la rentrée 2023.La nécessité de revoir les modalités de remplacement des enseignants afin d’arrêter l’hémorragie d’heures de cours perdues même hors pandémie. Un enfant de Seine-Saint-Denis ne peut pas continuer à perdre un an de cours sur toute sa scolarité. On n’apprend pas sans enseignant.La situation critique de l’inclusion dans notre département avec une pénurie d’AESH qui prive des enfants de l’accompagnement dont ils ont un besoin absolu.L’indigence de la médecine scolaire alors que son action, notamment en matière de prévention, est un facteur de réussite scolaire.Le manque de cohérence de la réforme des lycées dont les ajustements successifs fragilisent nos enfants et les laissent mal préparés à l’entrée de l’enseignement supérieur.Un principe de co-éducation qui reste encore très théorique pour beaucoup de chefs d’établissement. Les parents sont encore trop souvent considérés comme des extérieurs au processus éducatif. Nos enfants sont l’avenir de tous, Venez les soutenir en famille et en rouge pour qu’enfin l’éducation bouge.