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Les nouveaux QF et tarifs de cantine et de centres de loisirs à revoir

L’UCL-FCPE de Montreuil a exprimé son accord avec les deux grands principes – plus d’équité et simplification administrative –, qui ont présidé à la réforme du Quotient Familial et de la tarification des temps péri- et extra-scolaires, votée en conseil municipal à la fin de l’année scolaire dernière.

Mais, l’application de ces principes depuis le 1er septembre soulève plus d’une question et provoque la colère de nombreux parents.

En effet, le « calcul sur mesure » des prestations, sur la base d’un quotient « répondant à la situation particulière de chacun » – tels qu’indiqués dans Educ’Actu de juillet 2016 par exemple et sur le site internet de la ville –  est dur à digérer pour les familles qui voient le tarifs de de la cantine et autres prestations péri- et extra-scolaires augmenter de 30, 40%, voire plus… Et ces familles ne disposent pas toutes de « hauts revenus » !

De plus, une forte injustice est ressentie par les parents mariés ou pacsés, puisque les couples en concubinage sont nombreux à présenter la feuille d’impôt de celui qui gagne le moins.

Les enfants à naître prochainement, et même ceux nés en 2016 (et donc n’étant pas pris en compte dans leur revenu imposable de 2015), ne figurent pas dans les critères actuels de révision du QF en cours d’année.

Les situations de handicap de l’enfant scolarisé ne sont pas prises en compte, ce qui était le cas avec l’ancien mode de calcul du QF. Les familles concernées se sentent non reconnues dans leurs difficultés déjà importantes.

Si, comme le Service Education l’affirme, les familles qui connaissent une forte hausse des tarifs aujourd’hui, étaient sous-facturés avant, elles ne peuvent en être tenues responsables, et ne peuvent devoir « rattraper » cette sous-facturation en quelques mois.

D’autant moins que, la qualité et la quantité des repas et des goûters laissent parfois encore à désirer, les conditions d’accueil des enfants durant la pause méridienne n’ont pas gagné en confort dans certaines écoles (locaux trop exigus, trois services nécessaires, insonorisation défectueuse…) – et la question du nombre et de la formation des surveillants de cantine reste entière…

L’UCL-FCPE de Montreuil s’inquiète aussi désormais du nombre de ces familles qui, ne pouvant plus faire face à cette augmentation des tarifs, retireront leurs enfants de la restauration scolaire et des temps d’accueil, au « mieux » en s’organisant avec d’autres parents, au pire en laissant l’enfant déjeuner ou rentrer seul au domicile à la fin du temps scolaire, voire durant les vacances.

L’UCL-FCPE de Montreuil a demandé, par courrier daté du 2 octobre, à Mme la Maire-Adjointe à l’Education d’organiser au plus vite, pour l’ensemble des représentants élus des écoles primaires de la ville, une réunion permettant d’apporter des réponses à ces questions et incompréhension.

Nous souhaitons également que, suite à l’état des lieux promis par le Service Education après la première campagne de facturation fin octobre, les critères de révision soient revus, une progressivité des augmentations de tarifs instaurée, une réflexion sur une dégressivité possible pour les familles ayant plusieurs enfants scolarisés, entamée.

Réunion avec la Ministre organisée par le Député

Mercredi 28 septembre, M. le Député a convié une dizaine de parents d’élèves de sa circonscription à un « café parents » de 45 minutes avec Mme la Ministre de l’Éducation nationale, avant une réunion publique sur l’éducation. Bien qu’invitée, l’UCL FCPE  de Montreuil n’a pas participé à cette rencontre politique.

Le Collège Cesaria Evora s’impatiente…

La semaine dernière, les enseignants se sont mis en grève, avec le soutien des parents, pour demander à la Direction Académique d’accélérer la mise en œuvre des propositions avancées fin juin. En effet, les difficultés administratives et de communication avaient conduit parents et professeurs à se mobiliser fortement au printemps dernier.

L’espoir suscité en fin d’année dernière a été en partie déçu : le poste de proviseur adjoint et le demi poste de CPE supplémentaire sont toujours provisoires, les emplois du temps n’étaient pas finalisés le 20 septembre, les problèmes administratifs reprenaient…

Jeudi 22 septembre, les parents se sont mobilisés avec les enseignants, en offrant le café – et les explications sur le mouvement ! – aux familles, et en s’installant en musique devant les bâtiments.

La Direction Académique a reçu une délégation d’enseignants et de représentants syndicaux vendredi 23.

Des aides pédagogiques (Proviseur Vie Scolaire notamment) et administratives supplémentaires sont attribuées au collège dès cette semaine. La titularisation des postes de Principal – Adjoint et de CPE ne peut se faire cependant en dehors des instances paritaires (et des postes attribués par le Ministère, mais le collège C. Eviora est reconnu par la DSDEN et le Rectorat comme prioritaire), donc pas avant la rentrée de septembre 2017…

Elections des représentants des parents d’élèves, 7 et 8 octobre 2016

Les listes de candidatures doivent être remises, signées par les candidats, au directeur ou chef d’établissement :

  • Lundi 26 septembre 2016 à minuit si le vote a lieu le 7 octobre
  • Mardi 27 septembre 2016 à minuit si le vote a lieu le 8 octobre

La remise ou l’envoi du matériel de vote aux parents est à la charge de l’établissement. Les parents doivent le recevoir avant le vendredi 30 septembre si le si le vote a lieu le 7 octobre (le samedi 1er octobre si le vote a lieu le 8 octobre).

Le bureau de vote doit être ouvert pendant 4 heures consécutives.

Voir aussi l’article sur le site FCPE 93

Paul Lafargue en colère 

La fermeture de la neuvième classe de l’élémentaire est contestée depuis mardi par les parents et les enseignants, d’autant plus qu’elle n’était pas anticipée et que les effectifs étaient identiques à ceux de l’année dernière…

L’enseignant titulaire est maintenu cependant dans l’école, mais les deux stagiaires qui devaient prendre en charge une demie classe chacun ont dû changer d’école cette semaine.

Parents et enseignants (en grève) ont manifesté vendredi 9 septembre devant la Direction Académique, ils y retournent lundi – la Ville met des cars à leur disposition. L’UCL sera présente.

Les parents des autres écoles du secteur se mobilisent également par solidarité, et quasiment tous les enseignants du groupe scolaire Paul Lafargue, de Romain Rolland et de Daniel Renoult seront en grève. La mobilisation solidaire s’étend aussi au collège Politzer.

L’UCL-FCPE réitère auprès des Services de l’Education Nationale son incompréhension et son mécontentement face à ces ajustements de carte scolaire intervenants cinq jours après la rentrée. Les perturbations pour les enfants et l’équipe pédagogique sont toujours dommageables en ce moment si particulier (et souvent un peu stressé) de la rentrée.

Les ouvertures et fermetures de classes en primaire 

Ouvertures

  • Maternelle Picasso : 2, la dernière actée le 5 septembre
  • Maternelle Marceau : 1 classe
  • Maternelle Zéphirottes : 1 classe, actée le 5 septembre
  • Elémentaire Diderot 1 : 1 classe
  • Elémentaire Diderot 2 : 1 classe
  • Elémentaire P. Bert : 1 classe
  • Elémentaire Joliot-Curie 1 : 1 classe
  • Elémentaire Danton : 1 classe
  • Elémentaire Anatole France : 1 classe
  • Elémentaire Estienne d’Orves : 1 classe
  • Elémentaire Françoise Héritier : 1 classe
  • Elémentaire S. Hessel : 1 classe
  • Groupe scolaire Louise Michel : 1 classe « mixte » (GS/CP) : actée le 5 septembre
  • un dispositif UP2A (non-francophones) à l’élémentaire Nanteuil
  • une classe ULIS (pour élèves ayant des Troubles Envahissants du Développement) à l’élémentaire Louise Michel

Fermetures :

  • 1 à la maternelle Rosenberg
  • 1 à la maternelle Jean Jaurès
  • 1 à la maternelle Diderot, actée le 5 septembre
  • 1 à l’élémentaire Paul Lafargue, actée le 5 septembre

Communiqué du Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation (juillet 2016)

Pas d’enfant rom sans école à la rentrée !

Le Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation (CDERE), qui regroupe syndicats de l’éducation et associations, s’inquiète de l’avenir des enfants roms victimes des évacuations durant l’été : des enfants qui avaient commencé une scolarisation ont vu leur lieu de vie détruit, leur cartable et leurs affaires scolaires disparaître avec leurs affaires personnelles et leurs repères.

Combien de ces enfants pourront ce jour de rentrée retrouver le chemin de l’école ?

Des signes contradictoires sont donnés par le gouvernement. La circulaire interministérielle du 26 août 2012 propose un cadre d’accompagnement anticipé des personnes concernées par ces évacuations. Le 28 août, Mme Pau Langevin, ministre déléguée à la réussite éducative, réaffirme le droit à la scolarisation de tous les enfants quel que soit leur lieu de vie et reconnaît les difficultés auxquelles sont confrontées les familles roms pour faire valoir ce droit. Cependant des évacuations sans solution pérenne se multiplient dans la précipitation.

Pour le CDERE, le droit à l’éducation des enfants roms n’est pas négociable. La France a ratifié la convention internationale des droits de l’enfant : elle doit scolariser tous les enfants vivant sur son sol, sans distinction d’origine, quel que soit leur lieu de vie.

Le CDERE rappellera ces exigences lors de sa rencontre avec la Ministre déléguée le 11 septembre prochain.

  • Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation : AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville) – CGT Educ’Action – CLIVE (Centre de Liaison et d’Information Voyage Ecole) – DEI-France (Défense des Enfants – International) – FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) – FERC-CGT (Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture) – ICEM-Pédagogie Freinet (Institut Coopératif d’Ecole Moderne) –Intermèdes –RESF (Réseau Education Sans Frontière) – Sud Education – SNUipp-FSU – Solidarité Laïque.
  • Les membres du Collectif National Droits de l’Homme Romeurope : ABCR (Association Biterroise Contre le Racisme) – ALPIL (Action pour l’insertion sociale par le logement) – AMPIL (Action Méditerranéenne Pour l’Insertion sociale par le Logement) – ASAV (Association pour l’accueil des voyageurs) –ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec Les familles roumaines et rroms) – Association Solidarité Roms de Saint-Etienne – CCFD-Terre solidaire – LA CIMADE (Comité intermouvements auprès des évacués) – CLASSES (Collectif Lyonnais pour l’Accès à la Scolarisation et le Soutien des Enfants des Squats) –FNASAT-Gens du voyage – Hors la Rue –LDH (Ligue des Droits de l’Homme) – MDM (Médecins du Monde) – Mouvement catholique des gens du voyage – MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) – Rencontres tsiganes – ROMAQUITAINE – RomActions – Romeurope 94 – Secours catholique (Caritas France) – SICHEM (Service de Coopération Humanitaire pour les Etrangers et les Migrants) – Une famille un toit 44 – URAVIF (Union régionale des associations pour la promotion et reconnaissance des droits des Tsiganes et des Gens du Voyage d’Ile-de-France)
  • Les Comités de soutien de Montreuil, le Comité de soutien de Limeil-Brevannes, le Comité de soutien 92 Sud, le Collectif Romeurope nantais, le Collectif de soutien aux familles rroms roumaines, le Collectif Rroms des associations de l’agglomération lyonnaise, le Collectif Romyvelines, le Collectif de soutien aux familles roms de l’agglomération orléanaise, le Collectif des sans-papiers de Melun, Collectif solidarité Roms et gens du voyage du Nord, le Collectif de solidarité Roms de de Toulouse.

Appel à solidarité

Les 13 familles Roms expulsées il y a un mois du 250 boulevard de la Boissière errent toujours dans Montreuil. Les institutions n’ont toujours pas de solution pour elles, mais les citoyens qui les aident au jour le jour préparent avec elles la rentrée des enfants qui étaient déjà scolarisés à l’élémentaire Nanteuil et au collège Cesaria Evora.

Ils ont besoin de cartables, cahiers, stylos, etc. pour des rentrées en CE1, CE2 et 3e

Vous trouverez aussi ici la lettre collective envoyée le 16 août aux institutions concernées. Faute de réaction, elle est devenue lettre ouverte (et donc publique) le 23 août.

Vous pouvez la signer sous forme de pétition sur change.org.