Archives de catégorie : Dans le département

Le ministère masque tant bien que mal son impréparation de la rentrée

Communiqué de la FCPE 93 du 4 septembre 2020

La rentrée des classes, c’est avant tout une fête pour les enfants, retrouver son école, ses camarades, ses profs. Et même si cette année est particulière avec sa dose d’anxiété et d’inconnu : penser aux gestes barrières, ne pas se taper dans la main, respecter un mètre de distance… Autant de consignes à intégrer et à appliquer, sans que cela soit toujours intuitif, et sans que cela ait d’ailleurs été bien préparé par l’Education nationale.
La FCPE dénonce un manque d’anticipation du ministère : peu d’embauches pour permettre véritablement la constitution de groupes de petits effectifs d’élèves ; pas de formation sur les pédagogies adaptées pour l’enseignement à distance.
« Tout est prévu pour que l’année se passe bien ». Pourtant, le ministère n’a pas su donner des réponses aux questions simples des parents : Quelles solutions proposées quand la cantine ne rouvre pas aux premiers jours de la rentrée ? Quelle organisation mise en place quand une classe ou une école ferme ? Ce qui va aller crescendo au vu de l’évolution de l’épidémie.
Bon an mal an, porter un masque pour les enfants âgés de 11 ans et plus est une des mesures phares pour limiter les contaminations. Encore faudrait-il que la puissance publique les mette à disposition des élèves, et ce en quantité suffisante.

https://www.fcpe.asso.fr/petition/petition-covid-19-les-demandes-urgentes-des-parents-deleves-pour-la-rentree-2020

SOS Inscription pour les jeunes sans lycée ou sans université

Face à la multiplication des difficultés rencontrées par les jeunes pour s’inscrire dans les lycées ou dans les établissements supérieurs tels les universités, la FCPE, l’Union Nationale des Lycéens (UNL), l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), le Syndicat des Avocats de France (SAF) et Passerelle Lycées Universités Solidaires (PLUS), ont décidé de collaborer pour aider les jeunes.

https://sos-inscription.fr/

Déclaration des Lilas

L’UCL FCPE de Montreuil s’associe à la déclaration de la FCPE des Lilas qui résume bien l’idée que nous avons de cette loi dite de la confiance et globalement des réforme Blanquer.

Monsieur Blanquer : Nous n’avons pas confiance !

On a coutume de dire « A chaque Ministre de l’Education une Loi ». Pourtant à sa prise de fonction le Ministre avait soutenu qu’il n’y aurait pas de loi BLANQUER. Force est de constater que depuis deux ans il n’y a jamais eu autant de mesures, de lois, de décrets qui aient mis à mal le service public d’éducation.

Au niveau de l’accès aux études supérieures avec PARCOURS SUP d’abord mis en place l’année dernière et son fameux algorithme sur lequel nous n’avons toujours pas des critères clairement énoncés. En juin 2018, ces jeunes mis sous pression d’une attente d’affectation à quelques jours du passage du BAC en étant parfois plus de 1200ème sur une liste d’attente.

La réforme du Lycée qui devrait s’appliquer à la rentrée prochaine avec des propositions de spécialités inégalitaires selon les territoires et des choix qui risquent de se faire par dépit par nos enfants. Des annonces toutes faites comme le Plan Mercredi, les dédoublements de CP et CE1 en REP et REP+ sans tenir compte des locaux mis à disposition dans les villes, les seuils de 24 élèves par classe qui devrait nécessité 10 000 créations de postes, la cantine à un euro dénuée de sens comme aux Lilas par exemple puisque les tarifs pratiqués pour les personnes au quotient familial les plus bas sont aujourd’hui à 0,30 € le repas. Bref des annonces faites sans aucune concertation avec la communauté éducative et donc sans en mesurer les conséquences. Creuser les inégalités d’accès à l’école publique, créer une élite pour qui les meilleurs enseignements seront réservés, développer une école à deux vitesses sont autant d’inquiétudes qui habitent les membres de la communauté éducative depuis maintenant deux ans.

La Loi dite de l’école de la Confiance ne fait qu’accentuer cette inquiétude. Cette loi fourre-tout reprend des éléments qui mis bout à bout ne peuvent que poser multiples questions sur ses ambitions réelles.

On peut citer pêlemêle :

  • L’article 1 qui instaurerait une notion de respect vis-à-vis des institutions et des familles (était-il vraiment besoin de légiférer là-dessus) et cet amendement curieux de la présence des drapeaux français et européens dans toutes les classes pour sensibiliser les élèves à la citoyenneté.
  • La création d’EPLEI (établissements publics locaux d’enseignement international) réservés aux meilleurs des élèves
  • La mise en place d’établissement des savoirs fondamentaux qui viendront fusionner les écoles et les collèges dans un même établissement
  • La généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) qui devrait attribuer des moyens collectifs par école concernée quel que soit le nombre d’enfants porteurs de handicap.
  • La scolarisation obligatoire à trois ans qui n’est qu’un cadeau grotesque aux établissement privés qui bénéficieront de fonds dégagés obligatoirement par les communes pour leur fonctionnement
  • Le recrutement d’Assistants d’Education qui seraient des étudiants de 1ere année de master et qui feraient classe à nos enfants au détriment d’enseignants formés et expérimentés.
  • Le Conseil d’évaluation de l’école qui remplacerait le CNESCO (organe indépendant d’évaluation de l’école) et qui serait sous l’autorité de l’Education Nationale. A aucun moment dans cette loi ne sont cités les mots enfant, parent, co-éducation. Il y a de quoi s’interroger tout de même sur l’intérêt qu’on nous porte. Toutes ces mesures additionnées aux précédentes sur la réforme du lycée, parcours sup ou encore les rythmes scolaires viennent creuser des écarts entre les territoires et l’offre éducative est ainsi bien mise à mal. La notion de Liberté de penser, de s’exprimer, la notion d’Egalité comme l’égalité des chances ou de Fraternité et bienveillance sont largement tâchées par tous ces projets d’articles de loi. De fortes mobilisation de parents, d’enseignants, d’élus montrent à quel point la population est attachée à l’Ecole pour tous.

La FCPE dénonce ces réformes qui s’enchainent depuis plusieurs années prenant en otage nos enfans. Désormais, nous voulons à notre tour proposer des solutions, porter nos éléments de réponses capables de résoudre les dysfonctionnements de notre école.

Dans le contexte où l’école change de paradigme, dans un calendrier qui ne nous appartient plus, nous avons la responsabilité d’impulser un nouveau rythme. Nous avons décidé de créer des évènements comme celui de ce soir qui rassemblent la communauté éducative dans son ensemble et la société civile pour échanger, élaborer des solutions, des propositions qui changent véritablement et favorablement l’école. Aussi nous vous proposons dès ce soir d’y réfléchir, de faire émerger des idées sur ce que l’Ecole devrait changer pour être l’école de la République, laïque, gratuite, garante de l’égalité des droits des enfants et des jeunes, garante de leur droit à la réussite.

Ces propositions seront ensuite remontées nationalement et nous irons les porter d’ici la fin mai au Gouvernement. L’Ecole mérite largement qu’on y consacre le temps et comme disait Victor Hugo « L’éducation c’est la famille qui la donne, l’Instruction c’est l’Etat qui la doit ».

Les Lilas, le 7 mai 2019

Lisa YAHIAOUI TAPIA
Présidente UCL Lilas
Secrétaire générale adjointe FCPE 93
ucl.leslilas@gmail.com
lautrecole@fcpe.asso.fr

Formation sur le thème de la cantine aux Lilas le 12 décembre

La FCPE 93, le collectif de parents « Pas d’usine, on cuisine » et l’organisation de protection de l’environnement Greenpeace vous invitent à une formation sur la qualité des repas servis à nos enfants dans les cantines scolaires.

Cette formation fait suite à l’inquiétude croissante des parents d’élèves en région parisienne quant à l’industrialisation de la nourriture* distribuée chaque jour aux enfants, et au manque de transparence sur la constitution et la qualité de ces repas. L’objectif de cette soirée est de vous renseigner sur le fonctionnement de la restauration scolaire, nos droits et possibilités d’intervenir en tant que parents, les besoins nutritionnels des enfants et les conséquences d’une alimentation industrialisée – avec un focus sur la viande industrielle. Nous vous proposerons également, si vous le souhaitez, des leviers de mobilisation.

La formation « Nos enfants ont droit à une meilleure cantine » aura lieu le :
mercredi 12 décembre de 19h à 22h à la Mairie des Lilas – Salle des mariages [nouveau lieu]

Si vous êtes intéressé·e, nous vous invitons à vous inscrire EN CLIQUANT ICI ! Attention, les places sont limitées. Une garde d’enfants pourra être organisée si nécessaire pour plusieurs d’entre vous.

Pétition intersyndicale pour la défense des CIO

Nous vous invitons à ajouter votre signature à la  pétition intersyndicale pour la défense des Centres d’Information et d’Orientation, soutenue par la FCPE. Extraits : « Parallèlement, les annonces du ministère font peser de lourdes menaces sur l’existence du réseau des CIO qui pourrait à terme se réduire à un CIO par département. », « Sans les CIO et l’expertise de leur personnel qui accueillera ces publics ? »
https://www.fcpe.asso.fr/petition/petition-intersyndicale-pour-la-defense-des-cio-18-septembre-2018
Continuer la lecture de Pétition intersyndicale pour la défense des CIO

Formation RESF le 13 octobre à Bobigny

RESF93 propose à ceux qui croisent et accueillent des jeunes étrangers scolarisés ou demandeurs de scolarisation et/ou de régularisation une demi-journée de formation, le samedi 13 octobre de 13h30 à 17h30 à la Bourse du travail de Bobigny (Place de la Libération).

Deux axes principaux :

  • créer ou re-dynamiser RESF dans l’établissement ou en ville
  • accompagner un jeune dans ses démarches administratives

Inscription avant le 6 octobre à resf93-jd@orange.fr en indiquant nom-prénom, fonction établissement/ville, adresse mail et téléphone.

Collèges : aides à la restauration scolaire

Le Conseil départemental peut aider les familles des enfants inscrits dans un collège public de la Seine-Saint-Denis. La réduction est calculée en fonction du quotient familial (CAF).

Pour bénéficier de la réduction, les parents doivent présenter l’ attestation CAF de quotient familial, datant de moins de 3 mois, au collège de leur enfant.

Pour ceux qui ne sont pas allocataires de la CAF, il faut présenter le dernier avis d’imposition au Service de l’Intendance  du collège.

Le coût de revient d’un repas, pour le Conseil Départemental, est de 10 euros.

Les familles, elles, paient entre 0,30 euros et 4 euros.

 

Chèque réussite pour tous les élèves entrant en 6e

Nous rappelons la procédure telle que décrite sur https://lemag.seinesaintdenis.fr/Cheque-reussite-saison-4

Cependant, nous déplorons toujours la complexité de la procédure pour de trop nombreux parents, la difficulté pour s’informer et s’inscrire pour les familles sans accès internet _ ce qui nécessite la mise en place d’aides spécifiques dans les collèges, de la part des équipes, mais aussi bien souvent des parents élus !

Qu’est-ce que c’est ?
Le chèque réussite, c’est une aide de 200 euros accordée par le Département de la Seine-Saint-Denis à tout parent d’élève de 6e qui en fait la demande.
Il s’agit d’un chéquier comprenant 2 bons de 40 euros, 4 de 20 euros et 4 de 10.

Pour qui ?
Le chèque réussite est destiné à chaque élève entrant en 6e.
L’élève doit être scolarisé dans un établissement public du département et être domicilié en Seine-Saint-Denis.

Comment faire la demande ?
C’est simple, rendez-vous sur la plateforme Chèque réussite
chequereussite.adequation.com
Créer un compte parents puis faire la demande pour l’enfant concerné en joignant un justificatif de domicile.

Quand ?
La demande se fait en ligne dès le 18 juin, et avant le 30 septembre.
Fin août-début septembre, sur vérification du justificatif de domicile et de l’inscription en 6e dans un collège public de Seine-Saint-Denis, le chèque réussite sera envoyé par courrier au domicile.

Pour acheter quoi ? Où ? Jusqu’à quand ?
Le chèque réussite est réservé à l’achat de biens scolaires, c’est-à-dire des fournitures, des livres, des équipements numériques et culturels. 
Les bons d’achat sont acceptés dans les commerces partenaires jusqu’au 30 novembre.