Message de la FCPE 93 :
Des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux sur la loi Schiappa et sur une éventuelle incidence sur les programmes de l’école.
L’éducation à la sexualité est inscrite dans la législation depuis 2001. D’après l’article L. 312-16 du code de l’éducation, « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes. Elles contribuent à l’apprentissage du respect dû au corps humain. ».
L’éducation à la sexualité s’inscrit dans le socle de connaissances, de compétences et de culture et dans les programmes, c’est une démarche éducative qui concerne à la fois :
- · Dès l’école élémentaire, la construction des relations entre les filles et les garçons et la promotion d’une culture de l’égalité et du respect ; la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes.
- · Au collège, puis au lycée, s’ajoutent à cela – et selon les préoccupations des élèves – des problématiques relatives aux violences sexuelles, à la pornographie ainsi que des questions de santé publique (grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles).
La loi ne modifie en rien ce qui existe depuis plus de quinze ans et le mensonge déguisé ne deviendra jamais une vérité, même sous la forme de rumeur les plus délirantes. Nous sommes donc en mesure de vous assurer que NON les enseignants ne se dénudent pas devant les élèves, et NON ils n’apprennent pas aux enfants à se masturber en classe. Nous invitons les parents inquiets sur le contenu des programmes à se rapprocher des enseignants qui sont, in fine, bien plus à même que des compte Facebook fantôme de vous informer du contenu de ce qu’ils enseignent aux enfants !