Retour à la semaine de 4 jours en maternelle et en élémentaire à Montreuil

Les nouveaux horaires d’école :

  • Lundi, mardi, jeudi, vendredi : de 9h à12h et de13h30 à 16h30
  • L’accueil du matin: de 7h20 à 8h30 avant l’école et les mercredis
  • L’accueils du soir : de 16h30 à 18h30
  • Accueil de loisirs toute la journée du mercredi: de 8h30 à 18h30

Rappel : l’inscription des enfants aux activités périscolaires et extrascolaires, ainsi qu’à la cantine, est obligatoire, auprès du Service Affaires Scolaires de la mairie : Accueil prestations à l’enfant – Centre administratif Opale B au RDC – 3 rue de Rosny (Tél : 01 48 70 62 95 ou : 01 48 70 69 46)

Voir aussi le site de la Ville :

http://www.montreuil.fr/education-jeunesse/les-enfants-3-12-ans/les-ecoles-et-les-inscriptions/

 

Rappel : quatre villes maintiennent la semaine de 4 jours et demi en Seine-Saint-Denis : Pantin, Bondy, Romainville et Le Pré-Saint-Gervais.

Education à la sexualité et loi Schiappa

Message de la FCPE 93 :

Des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux sur la loi Schiappa et sur une éventuelle incidence sur les programmes de l’école.

L’éducation à la sexualité est inscrite dans la législation depuis 2001. D’après l’article L. 312-16 du code de l’éducation, « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes. Elles contribuent à l’apprentissage du respect dû au corps humain. ».

L’éducation à la sexualité s’inscrit dans le socle de connaissances, de compétences et de culture et dans les programmes, c’est une démarche éducative qui concerne à la fois :

  • · Dès l’école élémentaire, la construction des relations entre les filles et les garçons et la promotion d’une culture de l’égalité et du respect ; la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes.
  • · Au collège, puis au lycée, s’ajoutent à cela – et selon les préoccupations des élèves – des problématiques relatives aux violences sexuelles, à la pornographie ainsi que des questions de santé publique (grossesses précoces non désirées, infections sexuellement transmissibles).

La loi ne modifie en rien ce qui existe depuis plus de quinze ans et le mensonge déguisé ne deviendra jamais une vérité, même sous la forme de rumeur les plus délirantes. Nous sommes donc en mesure de vous assurer que NON les enseignants ne se dénudent pas devant les élèves, et NON ils n’apprennent pas aux enfants à se masturber en classe.  Nous invitons les parents inquiets sur le contenu des programmes à se rapprocher des enseignants qui sont, in fine, bien plus à même que des compte Facebook fantôme de vous informer du contenu de ce qu’ils enseignent aux enfants ! 

L’association « Agir pour l’Ecole » provoque un tollé en primaire

Nous diffusons ce communiqué d’associations et organisations de l’Enseignement Public

COMMUNIQUÉ UNITAIRE

La fin de l’année scolaire 2017-2018 a été marquée par une augmentation des
contraintes exercées sur les équipes enseignantes d’écoles maternelles ou
élémentaires pour qu’elles s’engagent dans des actions d’apprentissage de la lecture
conduites par l’association Agir pour l’École. Tout en tenant un discours affirmant le
respect de la liberté pédagogique, des autorités départementales ou académiques
ont usé de moyens divers pour exercer des pressions qu’il s’agisse d’initier ces actions
ou de contraindre à leur poursuite.

Nos associations et organisations syndicales protestent contre ces contraintes. Elles
rappellent que les enseignants sont, dans le cadre des programmes nationaux, les
professionnels concepteurs de leur enseignement et que les projets collectifs doivent
s’inscrire dans le projet d’école proposé par l’équipe pédagogique et adopté par le
conseil d’école. Nos associations et organisations syndicales apporteront leur soutien
aux enseignants et aux équipes qui refusent de mettre en oeuvre ces actions ou
veulent les interrompre. Elles demandent que cessent toutes les formes de pression
exercées.

signataires:
SE-Unsa, SNPI-FSU , ICEM-pédagogie Freinet, CEMEA, SUD Education, CNT Education,
SNUIPP-FSU, CGT EducAction, GFEN, CRAP-Cahiers Pédagogiques, SIEN-Unsa, SGENCFDT,
Ligue de l’enseignement

communiqué-unitaire

Nos précisions :

L’association est présidée par le directeur de l’Institut Montaigne.

Les partenaires cités sur le site de l’association sont, majoritairement, des entreprises privées.

Parcoursup : à quelques jours de la rentrée

Le 20 août, 47 863 candidats n’avaient pas encore reçu de proposition sur Parcoursup, ou étaient toujours en attente de place dans l’enseignement supérieur…

15 760 avaient reçu que des réponses négatives sur des formations sélectives.

586 660 personnes avaient obtenu au moins une proposition d’admission. Parmi elles :

  • 487 930 ont accepté définitivement une proposition ;
  • 98 730 n’ont pas encore validé définitivement leur voeux ;
  • 161 767 ont quitté la plateforme Parcoursup alors qu’elles avaient eu au moins une proposition et se sont donc désinscrits.

(Chiffres : https://www.studyrama.com/parcoursup/parcoursup-les-chiffres-en-temps-reel-sur-la-situation-104679)

La FCPE a conçu un kit pour vous aider concrètement à obtenir des explications sur le tri des dossiers par les établissements du supérieur. Elle vous donne également la démarche à suivre pour lancer officiellement votre recours. Toute la procédure est expliquée point par point dans le kit Parcoursup téléchargeable sur le site : https://www.fcpe.asso.fr/conseils-aux-parents/tri-des-dossiers-parcoursup-quels-recours.
Pour vous aider, la FCPE s’est aussi associée à SOS inscriptions avec les syndicats lycéens et étudiants. Une adresse mail dédiée parcours-sup@fcpe.asso.fr

Pour rappel, plusieurs organisations – la FCPE, les Ferc-CGT et Snesup-FSU (syndicats d’enseignants du supérieur), l’Unef (syndicat étudiant), l’UNL (syndicat lycéen) et le SAF (syndicat des avocats de France) – ainsi que le Président du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis, ont saisi en juillet le Défenseur des Droits pour avoir des éclaircissements sur les modalités de sélection, notamment sur les algorithmes utilisés par certaines Facs.

Mi-août, le Gouvernement annonçait qu’une « aide à la mobilité » de 200 à 1000 euros serait proposée aux étudiants contraints de partir étudier loin de chez eux.
Seuls seraient concernés par les candidats (nouveaux bacheliers ou étudiants en réorientation) refusés à tous leurs voeux en phase principale et en phase complémentaire, et contraints d’accepter une autre proposition, les obligeant à partir plus loin que prévu pour poursuivre leurs études.
Pour toucher une aide, les étudiants concernés devront en faire la demande auprès du Crous de leur académie d’affectation. Les dossiers seront ensuite étudiés par une assistante sociale, qui transmettra ceux retenus à une commission d’attribution pour validation. L’aide ne sera accordée qu’au moment de l’inscription définitive dans un établissement d’enseignement supérieur.
Pour faciliter l’installation de ces étudiants « de dernière minute », des places en résidences universitaires ont aussi été réservées par le Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires (CNOUS).

A Montreuil, l’association Réussir sa Rentrée propose des permanences tous les lundis du mois d’août, pour accompagner les jeunes bacheliers montreuillois rencontrant des problématiques d’affectations.

Rendez vous les lundis 6, 13, 20 & 27 août de 14h à 18h à la Direction Jeunesse Education Populaire, 60 rue Franklin. Sans rendez vous.

Chèque réussite pour tous les élèves entrant en 6e

Nous rappelons la procédure telle que décrite sur https://lemag.seinesaintdenis.fr/Cheque-reussite-saison-4

Cependant, nous déplorons toujours la complexité de la procédure pour de trop nombreux parents, la difficulté pour s’informer et s’inscrire pour les familles sans accès internet _ ce qui nécessite la mise en place d’aides spécifiques dans les collèges, de la part des équipes, mais aussi bien souvent des parents élus !

Qu’est-ce que c’est ?
Le chèque réussite, c’est une aide de 200 euros accordée par le Département de la Seine-Saint-Denis à tout parent d’élève de 6e qui en fait la demande.
Il s’agit d’un chéquier comprenant 2 bons de 40 euros, 4 de 20 euros et 4 de 10.

Pour qui ?
Le chèque réussite est destiné à chaque élève entrant en 6e.
L’élève doit être scolarisé dans un établissement public du département et être domicilié en Seine-Saint-Denis.

Comment faire la demande ?
C’est simple, rendez-vous sur la plateforme Chèque réussite
chequereussite.adequation.com
Créer un compte parents puis faire la demande pour l’enfant concerné en joignant un justificatif de domicile.

Quand ?
La demande se fait en ligne dès le 18 juin, et avant le 30 septembre.
Fin août-début septembre, sur vérification du justificatif de domicile et de l’inscription en 6e dans un collège public de Seine-Saint-Denis, le chèque réussite sera envoyé par courrier au domicile.

Pour acheter quoi ? Où ? Jusqu’à quand ?
Le chèque réussite est réservé à l’achat de biens scolaires, c’est-à-dire des fournitures, des livres, des équipements numériques et culturels. 
Les bons d’achat sont acceptés dans les commerces partenaires jusqu’au 30 novembre.

M. Blanquer : besoin d’AVS pour nos enfants du 93 !

Par FCPE 93 – SNUIPP FSU 93

Pétition adressée à M. Blanquer, Ministre de l’Éducation Nationale, Mme Sophie CLUZEL, Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, M. WASSENBERG, DASEN

La scolarisation des enfants en situation de handicap ou nécessitant la mise en place d’une AVS augmente d’année en année et nous ne pouvons qu’approuver leur insertion au sein des écoles ouvertes à tous les enfants de la République.

L’AVS est désigné(e) après un examen approfondi réalisé par la MDPH et une notification de celle-ci indiquant notamment le nombre d’heures de présence requise au cas par cas. Nous dénonçons depuis plusieurs années la précarité des contrats de ces personnels et leur renouvellement pas toujours possibles. Nous voulons que les contrats soient plus stables et que les enfants ne soient pas perturbés en cours d’année par la perte de son AVS de référence. Nous demandons également une réelle formation pour ces personnels et la valorisation de leur métier. 

Nous sommes aujourd’hui inquiets car nous constatons que de nombreuses heures n’ont pas été réalisées par manque de personnels AVS détachés. Laisser des élèves sans accompagnement pourtant notifié par des professionnels est inacceptable et nuisible à la bonne scolarité de ces enfants. Cette situation met en souffrance les élèves et les enseignants.Malheureusement nous ne pouvons que constater que cette situation se dégrade. De plus en plus de demandes notifiées d’AVS ne sont pas couvertes sans qu’aucune action pour y palier ne soit annoncée par le DASEN de Seine Saint Denis.

Nous demandons :

– Le recrutement de personnel AVS en nombre suffisant pour répondre aux besoins des élèves accueillis;

– Le réemploi des personnels sans rupture d’accompagnement pour l’enfant ;

– Une formation des personnels d’accompagnement mise en place au début de leur recrutement.

Nous, parents, enseignants, DDEN, élus, citoyens signons cette pétition pour marquer notre volonté d’avoir les moyens humains en AVS nécessaires pour tous nos enfants de Seine Saint Denis !

 https://www.mesopinions.com/petition/enfants/blanquer-besoins-avs-nos-enfants-93/45386

Lettre ouverte d’une AVS au Ministère de l’Éducation Nationale

Nous publions, avec son autorisation, cette lettre ouverte de  Karine Maigret, AVS, que nous avons rencontré le 16 juin dernier lors de la journée Tous Pas Pareils Tous Egaux.

J’ai exercé la fonction d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) pendant deux ans (2016-2018) dans le cadre d’un contrat unique d’insertion (CUI) dans des conditions qui me paraissent indignes tant pour les AVS que pour les enfants en situation de handicap dont nous avons la charge.
C’est pourquoi je souhaiterais attirer votre attention sur quelques points concernant notre
profession.

L’inclusion des enfants en situation de handicap dans les établissements scolaires traditionnels nécessite un accompagnement par une/un AVS.
En effet, les établissements spécialisés de type IME (institut médico-éducatif) ou ITEP (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) sont saturés, et les demandes de placement en milieu scolaire ordinaire affluent. Il y a donc un besoin crucial d’AVS.
Voilà plus de 10 ans que la « fonction » d’AVS a été créée. Or, nous ne bénéficions toujours pas d’un véritable statut qui nous assure un contrat à durée indéterminée, d’où la nécessité de faire de cette ébauche de métier, un vrai métier digne de ce nom.

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