SNEM : la manif… et l’inquiétude suite à l’accident du 10 novembre

Dimanche 12 novembre :

Photos : https://www.facebook.com/LUSINEVERTE93100MONTREUIL/

Et en vidéo sur : https://www.facebook.com/fcpe.ucl.montreuil/

 

 

Vendredi 10 novembre :

A l’intérieur de la SNEM, un mélange accidentel de produits pétroliers et d’acide chromique s’est produit dans l’après-midi _ et  est toujours stocké dans l’usine.

Ce mélange est instable, inflammable, donc dangereux !

Or, dans les 4 écoles à proximité de la SNEM, aucune mesure de prévention et de sécurité ne sont prévues en cas d’accident de ce type…

L’UCL-FCPE de Montreuil soutient la demande du Collectif au Préfet de Seine-Saint-Denis et au Maire de Montreuil (communique 12 nov 2017), d’appliquer dès demain, lundi 13 Novembre 2017, le principe de précaution, en fermant cette usine et en exigeant l’évacuation de ce mélange instable par une entreprise compétente.
Nous demandons également à la Direction Académique de prendre la mesure de cette
menace et d’agir en conséquence.

SOS : Notre école n’est pas une poubelle ! Nos enfants ont des droits !

Nous relayons l’appel des parents d’élèves de l’élémentaire Henri Wallon : 

Depuis la rentrée, notre école souffre. Nous sommes cruellement touchés par le manque d’agents municipaux.
Le personnel et les directeurs de l’école et du centre de loisirs ne sont pas entendus, malgré des grèves, des courriers aux responsables des services municipaux et les arrêts maladie exprimant une souffrance au travail.

Dans notre école, ce sont 5 agents de service affectés par la mairie pour :
– le nettoyage des salles de classe, des réfectoires, des escaliers et des sanitaires
– la restauration
– le goûter
– l’aide aux enfants et aux enseignant-e-s
Or, depuis la rentrée, l’équipe tourne à 2 ou 3 agents de service fixes pour en moyenne 130 enfants pour la cantine et 90 enfants pour le goûter.
Aujourd’hui, ils ne sont plus que :
– 2 agents de service fixes, dont une dame de service enceinte de 6 mois, présents de 07h à 14h00.
– 1 agent en renfort, mi-temps thérapeutique, présent de 07h à 10h30
– Aucun agent pour le goûter

Conséquences catastrophiques pour nos enfants et les enseignant-e-s :
– des parties communes sales – Le nettoyage n’est plus fait
– des sanitaires sales et parfois inutilisables – Nettoyage uniquement le matin au lieu de trois passages (matin, après la récréation du matin et à 14h00)
– des classes sales – Seulement les poubelles sont vidées.
– des repas servis dans de la vaisselle jetable (assiettes, couverts et gobelets en plastique)

Conséquences dramatiques pour les agents de service :
– surcharge de travail générant de la fatigue et du stress
– augmentation des accidents de travail
– augmentation des arrêts maladie
– démotivation

Dans notre centre de loisirs, ce sont 4 animateurs affectés par la mairie pour :
– le centre de loisirs
– l’accueil des enfants à la matinale et le goûter
– l’accueil et la surveillance des enfants à la cantine
Mais, depuis le début de l’année, il n’y a pas assez d’animateurs vacants pour l’étude et le centre de loisirs. Le taux d’encadrement n’est plus respecté. Ce sont en moyenne 95 élèves qui sont accueillis au goûter.

Conséquences pour nos enfants :
– offres d’activités limitées
– difficulté dans la surveillance des enfants : risque d’accidents accru
– sorties extérieures impossibles
Conséquences pour les animateurs :
– surcharge de travail générant de la fatigue et du stress
– augmentation des accidents de travail
– augmentation des arrêts maladie
– démotivation

Par conséquent, nous demandons :
– des agents de service
– des animateurs pour le goûter et le centre de loisirs
– des conditions de travail décentes pour le personnel
– de la formation continue pour le personnel
– des embauches

Tous unis pour l’élémentaire Henri Wallon, c’est pour nos enfants.
Ils ont des droits !!!

Les représentants de parents d’élèves FCPE
Elémentaire Henri Wallon Montreuil
henriwallonfcpe@yahoo.fr

Vandalisme répété à D. Renoult

Depuis la rentrée scolaire, cinq intrusions sont à déplorer dans l’école élémentaire D. Renoult, notamment pendant les vacances.

Dégradations, vols, sentiment d’insécurité : les parents demandent que des mesures de surveillance et de sécurité soient mises en place immédiatement. Ils ont rencontré en début de semaine les Maires-Adjoints à l’Education et aux Bâtiments.

Voir l’article :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/operation-ecole-deserte-montreuil-1361907.html

 

Le partenariat FCPE-DDEN renforcé

Nous reproduisons le texte de la circulaire 43/2017 publiée par la Fédération nationale des DDEN (Délégués Départementaux de l’Education Nationale) au sujet de l’actualisation du partenariat signé le 18 octobre 2017 entre cette fédération et la FCPE nationale :

Nous sommes convaincus sur le fait que les DDEN doivent être connus et reconnus. Afin de
poursuivre cet objectif la Fédération a acté un partenariat avec la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE).
Les deux Fédérations partagent le principe constitutionnel de laïcité ainsi que la citoyenneté, l’égalité, la fraternité et la solidarité. Elles militent pour les populariser, les faire vivre et en déployer leur sens. Elles participent à la vie de l’École de la République avec pour seul dessein : l’intérêt de chaque enfant, citoyen en devenir

Ce partenariat entre la FDDEN et la FCPE a pour objet :

  • d’asseoir la connaissance des finalités spécifiques à chacune des deux
    organisations pour que les militants bénévoles de chacune d’entre-elles
    puissent se rencontrer afin de mettre en oeuvre des actions communes,
  • de densifier le maillage des implantations propres aux deux associations dans
    tous les départements pour assurer leur développement,
  • d’aider au rayonnement de chacune des associations au bénéfice de tous les
    enfants accueillis dans le système éducatif de l’enseignement public.

Ce partenariat favorisera rencontres et échanges et densifiera nos actions pour la laïcité, la
promotion de l’École publique et l’amélioration des conditions d’accueil des enfants.
Il est aussi une étape pour développer notre communication et nous conforter comme partenaire de l’École publique. Nous rappelons notre indéfectible attachement à la liberté de conscience et à l’égalité en droit de tous les citoyens.

SNEM : MANIFESTATION DIMANCHE 12 NOVEMBRE

Le Collectif des parents d’élèves, des habitants et des usagers du quartier des messiers, l’Union Locale Solidaires, l’UCL-FCPE de Montreuil appellent à une

MANIFESTATION DIMANCHE 12 NOVEMBRE.

Départ à 14h devant la SNEM, 34 rue des messiers à Montreuil jusqu’à la place Jean Jaurès (hôtel de ville).

Manifestation 12 novembre fermeture SNEM Montreuil

 

 

 

 

Voir l’appel du Collectif :

Appel Manif 12 nov texte

La lettre des parents élus des écoles Jules Ferry et Anne Franck.

 

Lire l’article du Monde du 7 novembre sur la SNEM.

et aussi celui d’Alternatives Economiques du 10 novembre :

Un sous-traitant d’Airbus sur la sellette _ Alternatives Economiques

 

et enfin : l’article de la revue « Ca m’intéresse » de juin 2016 sur le Chrome VI, qui rappelle que

« Ce n’est pas parce qu’on est en dessous du microgramme qu’il n’y a pas de risque »

Article_Ca_M_interesse_G-_Mailhot_juin_2016_

 

Pour aider le Collectif (financer les démarches juridiques en cours ou à venir et soutenir les salariés) :

https://www.lepotcommun.fr/pot/hwwhguri

 

La SNEM et la FCPE : quelques rappels après 4 mois de mobilisation

Parfois encore, quelques habitants, journalistes, élus… nous demandent pourquoi la FCPE _ locale, départementale et nationale _ se mobilise aux côtés du collectif des parents, habitants et usagers du quartier autour de la SNEM, pourquoi nous relayons les appels et communiqués de presse du collectif, pourquoi nous avons interpelé le Préfet et les autres pouvoirs publics concernés, pourquoi nous participons aux AG, aux réunions, aux tables-rondes, …

Pourquoi, en fin de compte, les représentants des parents élus s’intéressent à autre chose qu’à ce qui serait la « scolarité » : les non remplacements de personnels, les locaux scolaires, les conseils d’écoles ou les dotations horaires globales…

Aussi, après 4 longs mois de mobilisation et alors que le Préfet de Seine-Saint-Denis doit signifier, mi-novembre, si la SNEM s’est conformée aux trois obligations de la mise en demeure du 8 août 2017, l’UCL-FCPE tient à rappeler les points suivants :

 

Les conditions de scolarité, c’est aussi la qualité de l’air, des sols, de l’eau

A Montreuil, en Seine-St-Denis, partout en France, les parents d’élèves s’inquiètent et se mobilisent de plus en plus souvent, contre les épandages de pesticides et/ou de lisier, les sites industriels polluants, les lignes à haute tension, les antennes-relais… près des établissements scolaires et des lieux d’habitation _ ou encore pour l’interdiction des assiettes de cantine en plastique, soupçonnées de contenir du bisphénol A, ou contre l’utilisation du Glyphosate (voir article ci-dessous) .

A Montreuil comme ailleurs, des établissements scolaires sont, entre autres bâtiments publics ou privés, situés à côté de sites industriels en fonctionnement qui présentent, de l’avis même des autorités chargées de leur surveillance, des défauts dans le respect des normes de sécurité et de protection des salariés, des riverains, de l’environnement. D’autres établissements sont sis à proximité, voire sur, d’anciens sites industriels pollués _ d’où, entre bien d’autres exemples, les mobilisations du début des années 2000 à Vincennes, ou plus récemment à Aulnay et Sevran, concernant les terrains ayant appartenu à Kodak…

L’Association Robins des Bois _ qui soutient la mobilisation autour de la SNEM _ est un des lanceurs d’alerte sur cette question : ses diagnostics sols, air et eaux, pour les crèches, les écoles maternelles et élémentaires, les collèges et les lycées, les centres médico-sociaux, bâtis sur des sols pollués ou à proximité immédiate de sols pollués, ont été présentés pour les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Hauts-de-France _ en attendant les autres.

Ces mobilisations citoyennes s’articulent désormais sur des dispositions légales. Ainsi, depuis 2005, le principe de précaution a valeur constitutionnelle en France (avec l’adoption de la Charte de l’Environnement). Et le Décret 2011-1728 du 2 décembre 2011, modifié par ceux des 5 janvier 2012 et 30 décembre 2015,  obligent les collectivités locales à mesurer et surveiller la Qualité de l’Air Intérieur (QAI)

– avant le 1er janvier 2018, pour les établissements d’accueils collectifs d’enfants de moins de 6 ans, écoles maternelles et écoles élémentaires), soit 38 000 écoles environ en France,

– Avant le 1er janvier 2020, pour les accueils de loisirs (33 000) et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (17 000),

– Avant le 1er janvier 2023, pour les autres établissements recevant du public.

 

 

Les raisons de la mobilisation d’une fédération de parents d’élèves à Montreuil

A Montreuil, l’usine SNEM, classée ICPE (le niveau de risque juste en dessous de celui dit « Seveso »), utilisant des produits extrêmement dangereux pour l’Homme _ et pour certains, comme le Chrome VI, même à des doses infinitésimales en cas d’exposition chronique _, vétuste, et ne répondant pas aux normes exigées d’une telle Installation Classée depuis plus de 10 ans, notamment en termes de stockage, d’élimination des déchets et de rejets atmosphériques, est située :

  • à 35 m de l’école J. Ferry 1,  à 125 m de l’école J. Ferry 2, à 200 m de la maternelle Ferry, à 300 m de celle A. Frank
  • à 250 m du futur collège qui accueillera des élèves du secteur, mais aussi de Bagnolet, ainsi que des enfants d’autres communes, en internat
  • juste en face d’un Foyer pour adultes autistes
  • dans un quartier où résident les élèves et leurs familles
  • dans un quartier au passé certes industriel _ et toutes les pollutions des sols et des eaux ne peuvent être imputables à la seule SNEM _ mais qui n’a pas besoin de subir des dégradations de son environnement plus longtemps.

Il ne s’agit donc pas d’une volonté de « fermer toutes les entreprises d’activités industrielles  » _ comme nous le lisons et l’entendons encore trop souvent ! _ mais d’une usine qui utilise quotidiennement chrome VI, acide fluorhydrique, cyanure de sodium, et autres produits de même type.

Il existe d’autres établissements classés à Montreuil, mais tant qu’ils satisfont aux normes d’exploitation et de protection des employés, des riverains et de l’environnement, leur situation ne peut être comparée à celle de la SNEM.

Il faut sans doute aussi rappeler que la réglementation européenne (REACH) interdit le chrome 6, vu sa toxicité pour la santé humaine… même si, jusqu’à présent, les consortiums industriels, tels ceux conduits par Airbus et Safran, les deux principaux clients et donneurs d’ordres de la SNEM, ont acheté des dérogations pour continuer à l’utiliser…

 

Pour une fédération de parents d’élèves, sont aussi très inquiétants :

  • les rapports des analyses réalisées cet été, dans les écoles J. Ferry 1, 2 et A. Frank, qui indiquent que la qualité de l’air n’y est pas aussi « bonne » que les communiqués de la Préfecture le laissent entendre ;
  • la violence disproportionnée mise en œuvre par les forces de police le 27 septembre à l’encontre des parents et des riverains _ une enquête de l’IGPN est d’ailleurs en cours ;
  • l’état des 6 personnes qui ont été blessées durant cette dispersion musclée, et certaines en subissent encore des séquelles inquiétantes ;
  • les procès, le 6 mars 2018, des deux parents d’élèves, adhérents FCPE, interpellés et gardés à vue du 27 au 29 septembre ;
  • Enfin, les risques, réels et à court terme, d’une liquidation judiciaire de la SNEM, qui laisseront aux collectivités locales la charge de la décontamination du site. Le budget de la ville _ déjà trop limité pour financer les travaux dont nos écoles ont besoin ou le recrutement des personnels nécessaires au fonctionnement des centres de loisirs ou des cantines… _  ne pourront supporter ce coût de plusieurs millions d’euros.

 

Alors oui, logiquement, la FCPE soutient et participe à la mobilisation du collectif des parents, habitants et usagers du quartier autour de la SNEM.

 

Le dernier communiqué du collectif des parents d’élèves, habitants et usagers du quartier : Au royaume de Montreuil AIRBUS est roi – 25 octobre 2017

VENDREDI 10 NOVEMBRE – 2e JOURNÉE NOIRE DES ASSOCIATIONS EN FRANCE

Dans le cadre de la mobilisation nationale des Associations, contre la suppression des contrats aidés (sans lesquels bon nombre d’assocs ne peut assurer leurs activités),

le Conseil de la Vie Associative montreuillois appelle à un rassemblement

vendredi 10 novembre à 14H15 devant la mairie de Montreuil

puis départ collectif pour la manifestation qui démarrera  à 15h devant le siège de l’AFP, place de la Bourse  et qui  marchera vers la place de la République.

Les associations sont l’oxygène qui permet à ce pays de respirer, sans elles pas de société, pas de solidarité possible. Cette deuxième journée « noire » visera à en faire, de nouveau, la démonstration.

Sous la forme de leur choix, en s’habillant de noir pour symboliser leur mort programmée, en portant un brassard « en grève », en fermant partiellement -voir totalement- ou par toute autre action symbolique, festive ou protestatrice, les associations sont invitées ce jour-là, de nouveau, à montrer ce qui se passerait si elles n’existaient plus. Ces formes peuvent être réalisées à l’échelle d’une association, d’un collectif, d’un réseau… Il est important pour donner une forte visibilité de prévoir des temps de rassemblement commun dans l’espace public(manifestations, happenings, pique nique…) et ce partout en France.

Partagez et signez l’Appel « NON à l’immense plan social sur les contrats aidés ! » 

Interpellez vos député.e.s grâce à la plateforme créée par PowerFoule « Les associations sont à notre service, défendons les contrats aidés! »

 

La FCPE s’engage contre le glyphosate

La FCPE était signataire la semaine dernière d’une tribune contre le Glyphosate avec 34 autres organisations.

Pourquoi la FCPE s’engage contre le Glyphosate ?

Si de prime abord le combat contre le Glyphosate peut paraître éloigné du cœur du combat FCPE, il s’agit en fait d’un sujet intimement lié à notre projet éducatif. La FCPE s’engage depuis 70 ans déjà pour le bien-être et la santé des enfants, elle s’engage également pour la qualité de la nourriture en restauration scolaire. C’est dans cet esprit que le combat contre le Glyphosate est un combat FCPE. Parce que nous ne pouvons pas défendre la santé de nos enfants et accepter la prolifération d’un produit cancérigène. Parce que demander une nourriture saine et de qualité pour nos enfants, sans s’opposer aux produits qui vont à l’encontre de ce principe n’a pas de sens

C’est d’ailleurs un combat dont nous avions dessiné les grands axes lors du congrès de Marseille avec le vote à l’unanimité d’une motion sur la Transition écologique. C’est forte de cette motion et de ce vote que la fédération s’emploie depuis à tisser des liens avec les grandes associations écologistes

Pourquoi cette action est un tournant dans l’action de la FCPE

Pour la première fois, la FCPE est signataire d’un texte avec les principales associations et ONG du champ écologiste français. Jusqu’à présent, la FCPE était identifiée comme un partenaire mais pas forcément comme un acteur

En signant cette tribune à égalité avec 33 autres organisations, la FCPE affirme désormais son engagement pour la Transition écologique

La FCPE, un acteur singulier du champ écologique

Forte de 70 ans d’engagement pour la santé, le bien-être et l’éducation des enfants et des jeunes, la FCPE dispose aujourd’hui d’un savoir-faire et d’une véritable reconnaissance

Le combat pour la Transition écologique s’inscrit dans notre projet éducatif et se nourrit des valeurs de notre fédération. C’est à ce titre que nous portons aujourd’hui une voix singulière. La FCPE défend en effet le rôle des enfants et des jeunes dans cette transition, l’importance de leur éducation aux enjeux environnementaux. En tant que consommateurs, c’est certain, mais aussi en tant que futurs citoyens éclairés. Et c’est cette vision éducative du sujet qui fait notre spécificité.

Vous trouverez ici la Lettre ouverte au Président de la République et le communiqué de presse.

LETTRE-Ouverte_34-organisations_Macron_Glyphosate_2017-10-20-

CP_glyphosate_Macron_2017-10-20

Chaque jeune doit pouvoir décider de son avenir

« Chaque jeune doit pouvoir décider de son avenir » 28 oct 2017

Voir ici la tribune publiée dans « Le Monde », par la FCPE nationale, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), le Sgen-
CFDT, le Syndicat général des lycéens (SGL) et le Syndicat national des personnels techniques, scientifiques et bibliothèques de l’enseignement supérieur (SNPTES), contre la sélection à l’entrée en université, pour une pédagogie différenciée et une augmentation des moyens financiers pour l’enseignement supérieur.

Réforme de l’enseignement supérieur : des espoirs et des craintes

Communiqué de Presse de la FCPE nationale du 31 octobre 2017

La FCPE a pris connaissance des annonces faites ce lundi par les
ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de
l’Education nationale. Certaines mesures semblent aller dans le sens
d’une meilleure réussite des jeunes, comme l’implication du lycée dans la
préparation du parcours d’orientation et aux méthodes de l’enseignement
supérieur. La FCPE demande depuis longtemps une continuité entre
lycée et enseignement supérieur et une véritable politique d’éducation et
de formation du bac-3/bac+3. Elle défend également le principe de
l’orientation choisie, car c’est un levier de motivation et donc de réussite
des élèves, ce que le ministère semble avoir entendu.

Toutefois, ce principe ne s’appliquera pas dans les filières en tension, si
le nombre de places est insuffisant. Le dossier de l’élève sera pris en
compte pour faire le tri entre ceux qui peuvent accéder à la filière de leur
choix et les autres, qui devront choisir une orientation par défaut, là où il
reste de la place. C’est une sélection qui ne dit pas son nom. C’est le
manque de places disponibles qui fixe les conditions d’accès dans
certaines filières de l’université. Si des mesures d’urgence pour la rentrée
prochaine étaient nécessaires, la réponse apportée par le gouvernement
entérine une mesure que la FCPE ne peut accepter.

Pour la FCPE, c’est donc une réforme en demi-teinte car les moyens ne
sont pas mis pour que chaque jeune désireux de se former puisse réussir
dans son projet d’orientation. En effet, elle est sous-financée, ce qui
laisse présager des difficultés de mise en œuvre, une aggravation du
manque de places et donc des promesses faites à la jeunesse qui ne
seront pas tenues.

La question des pratiques pédagogiques qui est ré-ouverte par ce projet
de réforme représente un axe central si l’on veut favoriser la réussite de
tous, comme l’accompagnement de chacun dans la construction et la
réalisation de son projet. Mais cette question demande des moyens et
une réforme en profondeur du lycée et de l’enseignement supérieur.
C’est ce que la FCPE continuera de porter dans le cadre de cette
réforme et de celle à venir sur le bac et les trois voies du lycée.

La FCPE demande par conséquent que les syndicats lycéens soient
associés à la concertation qui doit encore se poursuivre.