Lettre Ouverte des parents FCPE de Montreuil et de Bagnolet aux EluEs des collectivités locales et aux candidatEs à la députation

En cette longue période électorale, bien conscients que les investissements, matériels et humains, relèvent de choix politiques de l’Etat comme des collectivités locales, les parents d’élèves de Montreuil et de Bagnolet, adhérents à la FCPE, et les deux Unions de Coordination Locale des FCPE qui les représentent auprès des institutions, ont décidé d’interpeller les éluEs actuellEs des collectivités locales et les candidatEs à la députation sur les situations difficiles qui persistent dans nos écoles, collèges et lycées montreuillois et bagnoletais

Les candidatEs aux élections présidentielle et législative furent et sont nombreux à promettre qu’ils feront de l’éducation une de leurs priorités.

Le 25 mars, la FCPE nationale a invité les candidatEs à la plus haute fonction de l’Etat à présenter, devant ses délégués départementaux, leur programme pour l’école. Notre fédération a également édité une plateforme revendicative présentant les axes d’évolutions souhaitées pour assurer « Le droit à la réussite pour tous »

A Montreuil et à Bagnolet, comme dans de nombreuses autres communes, les représentants de parents élus FCPE s’inscrivent dans ce processus : faire de l’école un thème central des questions politiques.

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Tous Pas Pareils Tous Egaux – Samedi 13 mai Place Jean Jaurès

Le samedi 13 mai à partir de 14h sur la place Jean Jaurès à Montreuil les associations, les structures médico-sociales et les services de la Ville oeuvrant auprès des enfants et adultes en situation de handicap se mobilisent.

Au programme : informations, échanges, animations, parcours en fauteuil, mise en beauté et colorimétrie… et sur scène : danse, théâtre, musique… Continuer la lecture de Tous Pas Pareils Tous Egaux – Samedi 13 mai Place Jean Jaurès

Mobilisation à la maternelle Joliot-Curie contre la réduction du temps de présence des ATSEM

Mardi 25 avril, à 17h30, les parents de la maternelle Joliot-Curie ont organisé un rassemblement pour protester contre la réorganisation _ présentée en novembre 2016 comme « expérimentale » _ de l’emploi du temps des Atsem de l’école.

En effet, à partir de 11 heures, les Atsem doivent quitter les classer pour pallier au manque d’agents de cantine en nombre suffisant. Pour libérer les Atsem plus tôt, les apprentissages sont désormais concentrés entre 9 et 11 h, obligeant les enfants de 3 ans à se concentrer deux heures d’affilée, puis 20 minutes en fin de matinée, après la récréation.

 

Pour les parents qui ne décolèrent pas depuis 8 mois et ont interpellé la Ville à de multiples reprises, cette réorganisation du temps de travail des Atsem a pour conséquence :

_ une diminution du temps d’apprentissage, notamment de l’autonomie

_ des problèmes de surveillance et de sécurité

_ des problèmes de propreté et d’hygiène

_ un manque de sécurité affective

_ une diminution des temps en commun avec les autres classes, en raison d’une ré-organisation induite des récréations du matin.

 

La Maire-Adjointe à l’Education a, lundi, proposé une réunion ce mercredi 26 avril à une délégation de parents élus.

Les Rased toujours et encore en danger !

Cet hiver, la formation spécialisée des enseignants de Rased a été remise en cause par la volonté ministérielle de mettre en place une certification unique – le Cappei – en lieu et place de celles distinctes existant aujourd’hui dans le primaire et dans le secondaire. La formation devait être réduite, de 400 heures aujourd’hui à 300 heures _ alors que les professionnels demandent qu’elle soit relevée à 750 heures !

Les deux principales conséquences seraient d’amener ces enseignants spécialisés à ne plus intervenir directement auprès des élèves, et de voir leurs missions « recentrées » envers les élèves en situation de handicap, laissant les enfants en difficulté scolaire sans possibilité de se remettre sur les rails.

En février, l’Institut de Recherche sur l’Education de l’Université de Bourgogne a publié un Rapport très contesté par les enseignants et la FCPE _  cf. : le Communiqué du collectif national RASED (dont fait partie la FCPE) du 27 février dernier.

 

 En Seine-Saint-Denis, le syndicat enseignant SNUipp estime qu’il faudrait au moins 100 nouveaux postes pour le Réseau pour la rentrée 2017 (l’Académie en prévoit 30)…

Accompagnement des enfants handicapés dans les classes: Peut-on accepter un retour en arrière en Seine-Saint-Denis?

Communiqué de la FCPE 93 et du SNUipp-FSU 93 :

Les «Aides à la Vie Scolaire» (AVS) accompagnent les enfants handicapés dans les classes. Elles et ils ont des contrats «CUI» qui ne peuvent durer plus de deux ans. Depuis septembre 2016, ces personnels pouvaient être recrutés sur des nouveaux contrats «AESH», plus intéressants: les contrats AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) peuvent durer 6 ans, puis devenir des CDI. C’est positif pour ces personnels comme pour les enfants handicapés qui ne changeront plus d’AVS tous les deux ans !

Mais les crédits  attribués à la Seine-Saint-Denis pour cette année scolaire 2016/2017 sont déjà épuisés. Depuis le 28 février 2017, tous les CUI qui termineront leur contrat ne seront plus recrutés comme AESH, et seront renvoyés au chômage. Ces Aides à la Vie Scolaire ont pourtant 2 ans d’expérience de terrain, et une formation théorique qui se déroule en ce moment. Pourquoi recruter de nouveaux CUI sans expérience, et tout reprendre à zéro, alors que plus de 100 AVS sont prêts à devenir AESH? C’est un gâchis à tous les niveaux, humain d’abord, pour les personnels concernés comme pour les enfants qu’ils accompagnent, mais aussi en terme de formation, de pérennisation progressive de ces emplois, etc. Les enfants ne doivent pas subir cette situation. Cette décision est injuste et démobilisatrice pour toute la communauté éducative.

Avec les AVS, les enseignants et les directeurs-trices des écoles, mobilisons-nous tous ensemble, pour dire NON au gâchis et à la régression. En réagissant maintenant, nous pouvons obtenir le complément en «crédits AESH» dont la Seine-Saint-Denis a besoin: tous les CUI doivent pouvoir candidater sur un poste d’AESH !

Participez au rassemblement :

TOU-TES à la DSDEN, 8 rue Claude Bernard à Bobigny,

le jeudi 30 mars de 11 h 45 à 13 h 45 !

C’est maintenant que nous pouvons agir et refuser le retour en arrière. Tous ensemble, gagnons une dotation complémentaire en postes d’AESH pour la Seine-Saint-Denis, afin que le recrutement des AESH reprenne sans délai.

 

Les propositions de la FCPE pour construire l’école de la réussite de tous

Faire du débat éducatif un thème central des questions politiques : voilà l’enjeu des prochaines semaines pour la FCPE 

Après la journée d’interpellation des candidats à la présidentielle organisée le 25 mars dernier par la FCPE nationale, notre Fédération souhaite interpeller les candidats aux législatives sur le terrain.

En effet, les députés ont un rôle majeur à jouer pour engager les réformes nécessaires à l’évolution de notre modèle éducatif. Les candidats doivent donc préciser leurs positions sur les questions d’éducation.

Le site Internet exigencesfcpe2017.fr a été lancé dans une démarche participative, pour inviter les citoyens à déterminer des objectifs prioritaires pour poursuivre la refondation de l’école.

Vous trouverez ici la Plateforme revendicative de la FCPE , afin de faire connaître nos propositions pour construire l’école de la réussite de tous

Plateforme Revendications FCPE 2017

Présidentielles 2107, Le 7 Mai, la FCPE de la Seine-Saint-Denis dit #NONAUFN

Le 7 mai prochain, de nombreux parents d’élèves sont appelés à se rendre aux urnes afin d’élire le futur Président de la République. Cette élection revêt une importance essentielle pour ce qui concerne la préoccupation numéro 1 des parents : l’avenir de leurs enfants. Et parce que la FCPE s’est toujours battue pour une certaine idée de l’Ecole, nous disons « Non » au Front national.

Au cours du quinquenat qui s’achève, la FCPE de la Seine-Saint-Denis s’est toujours impliquée pour que la République défende tous ses enfants. Et en cela, elle n’a eu de cesse de s’engager pour l’Ecole inclusive, une Ecole qui lutte contre les déterminismes et les plafonds de béton qui ont été érigés au-dessus de la tête de nos élèves.

C’est sur le terrain, au quotidien, que nos adhérentEs et nos représentantEs se battent pour obtenir le meilleur pour les élèves.

Alors, parce que nous sommes engagés localement, nous voyons bien que notre société est bousculée sur ses propres fondations républicaines. Les enjeux du vivre ensemble sont devant nous et la difficulté pour les affronter rassemblés est omniprésente. C’est pourquoi, dans ces temps tourmentés, il est de notre responsabilité en tant que principale fédération de parents d’élèves de ré-affirmer nos valeurs, de redonner des repères et contribuer à refonder l’espoir.

Nous ne serons pas pris en défaut de République. Et nous considérons que nous manquerions à notre devoir si nous ne nous dressions pas contre celles et ceux qui prônent la préférence nationale à l’école.

Aussi, parce que la discrimination des parents rejaillit sur la scolarité de leur enfant, et parce que ce sont les enfants de nos amis, nos voisins ou même nos familles dont il s’agit, nous ne resterons pas sans bouger devant le « tri sélectif » annoncé.

C’est pourquoi la fédération des parents d’élèves FCPE de la Seine-Saint-Denis appelle sans ambiguité à voter contre le Front national lors du 2e tour de l’élection présidentielle.

L’avenir de notre pays se joue aussi en Seine-Saint-Denis, dans son cosmopolitisme et dans la conjugaison de ses énergies venues de toute la planète. Le repli sur soi ne sera pas salvateur. Il ne l’a pas été par le passé, nous le refusons dans notre présent.

 

Rodrigo Arenas, Président de la FCPE de la Seine-Saint-Denis

Déclaration du conseil d’administration de la FCPE à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle

Le Conseil d’administration de la FCPE réuni le 24 avril 2017, à 20h30 a pris acte du résultat du premier tour de l’élection présidentielle de 2017.

Le 25 mars 2017, la FCPE a interpellé les candidats à l’élection présidentielle autour de ses priorités pour l’éducation.

Nos priorités reposent sur les valeurs qui ont fondé la FCPE dès 1947 : un projet d’une école publique, laïque, gratuite et émancipatrice pour la réussite de tous. La FCPE fonde son action autour d’un attachement indéfectible aux valeurs de la République.

Liberté, Egalité, Fraternité sont la matrice de l’engagement des militants de notre fédération, nos revendications sont intimement liées aux valeurs de la République.

Depuis de nombreuses années, l’extrême droite milite pour exclure et discriminer les élèves, au point de vouloir rendre payante l’Ecole de la République aux enfants d’immigrés, elle refuse la co-éducation et que les parents d’élèves soient parties prenantes du système éducatif. Rétif à l’innovation pédagogique, son projet n’est que celui d’une école de la répression, d’une prétendue autorité du maître sur les élèves et sur leurs familles et d’une école de la méritocratie.

Ce projet politique qui ne cherche qu’à diviser, à fragmenter l’idéal républicain repose sur des thèses xénophobes, dangereuses pour les libertés fondamentales et est donc opposé au projet éducatif de la FCPE.

L’extrême droite est pour l’Ecole, un danger pour l’égalité de tous les enfants de la République. Elle est à l’opposé de ce que nous défendons.

Pour toutes ces raisons, le CA de la FCPE réuni ce jour, appelle tous les parents d’élèves qui défendent les valeurs de la République, qui s’opposent au repli sur soi, à participer au scrutin en votant le 7 mai prochain, contre les idées de l’extrême droite.

Le CA de la FCPE appelle à la mobilisation pour un projet politique et éducatif qui favorise une école bienveillante et du vivre ensemble pour un avenir commun. La fédération poursuivra ses exigences dans tous les scrutins pour une école respectueuse de tous, pour construire une société juste, équitable, durable et démocratique et elle continuera à informer tous les parents d’élèves sur les dérives qui pourraient remettre en cause la liberté, l’égalité et la fraternité.

25 avril 2017