Le contrat qui lie la Ville et le prestataire de service qui assure la restauration dans la plupart des écoles primaires de Montreuil, prendra fin en décembre 2015. Un nouvel appel d’offre va être lancé en mai. La prochaine commission des menus, du mardi 7 avril 2015, en salle des commission de l’Hôtel de ville, aborde ce renouvellement du marché de la restauration. Un représentant délégué des parents d’élèves élus par école est invité, l’UCL y siège comme d’habitude.
Le prestataire actuel, facture à la Ville 10 centimes par repas de pénalités en raison de l’inscription des élèves au jour le jour. Pourtant, tout prestataire de ce type prépare nécessairement un nombre minimum de repas quotidiens pour chaque école, l’ajustement de dernière minute ne se faisant qu’à la marge.
De plus, malgré des évolutions positives ces dernières années, la qualité et le goût des repas ne sont pas toujours au rendez-vous !
La Ville s’interroge sur la possibilité d’attirer des prestataires moins « industriels » qui permettraient de gagner en qualité et en saveur si une pré-inscription était instaurée pour les primaires — elle existe déjà, au trimestre, pour les collèges et les lycées.
Il semble que peu de prestataires soient en mesure de procéder à des ajustements et même pour préparer et livrer près de 7300 repas par jour en ne connaissant le nombre exact que le matin même.
L’UCL estime ne pas avoir toutes les informations nécessaires pour se prononcer — et nous voulons avoir votre avis !
Lors d’un sondage des adhérents présents à l’Assemblée Géénrale, les deux tiers se sont dits a priori favorable à une pré-inscription au mois ou, au maximum, entre deux vacances scolaires (soit six semaines), mais aux conditions suivantes :
- possibilité pour les parents qui ne travaillent qu’occasionnellement, ou en horaires décalés, ou qui sont au chômage, en congé maladie, etc., de conserver l’inscription au jour le jour ;
- nécessité de conserver une certaine souplesse, même en cas de pré-inscription ;
(donc deux types d’inscription en parallèle selon les situations des familles) ; - obligation d’un réel bénéfice gustatif et qualitatif ;
- limitation maximum des erreurs de facturation ;
- pas d’augmentation de coût pour les familles, voire réduction des tarifs pour les tranches les plus basses du quotient familial ;
- maintien dudit quotient familial ;
- clarification des conditions de non-facturation des repas prévus mais non consommés (si enfant malade par exemple).
Les adhérents se sont aussi demandés si l’inscription au jour le jour ne pouvait pas être maintenue au moins en Petite Section de Maternelle (pour les familles qui le souhaitent), afin de favoriser l’adaptation à l’école.
Enfin, l’UCL pour éclairer son avis a demandé au Service Education :
- la proportion actuelle du gâchis alimentaire (nombre de repas jetés) et, si possible, dans ce « non consommé », la part respective des repas en trop et des aliments non aimés par les enfants,
- la marge réelle entre le nombre des élèves prévus à la cantine à 10h, et celui des enfants déjeunant réellement le même jour, le coût réel des repas pour Elior
- le nombre d’élèves de primaire déjeunant tous les jours toute l’année à la cantine.
Nous attendons vos avis, pour que nous puissions en faire part à la Commission des Menus — mais nous continuerons à transmettre après cette date.
Sinon, pour clôre, pour l’instant, le sujet, voir les détails de la nouvelle Loi sur le droit d’accès de tous les élèves à la cantine, votée le 16 mars.
Si l’UCL-FCPE se félicite d’une telle loi sociale, la réalité du terrain à Montreuil (taille réduite et vétusté de certains réfectoires, déjà deux ou trois services mis en place…) va rendre son application difficile…