L’UCL-FCPE de Montreuil a rencontré la Maire Adjointe en charge de l’Education, la Directrice du Service Education et le Maire-Adjoint chargé des Bâtiments, le 3 février 2017.
Les Elus estiment qu’il faudrait un an pour bien analyser les milliers de données recueillies par le Service Education, en tenant compte du nombre d’enfants inscrits à la restauration scolaire mais aussi aux différents temps péri- et extra-scolaires, ainsi que des calendriers 2015-16 et 2016-17 qui ne sont pas totalement identiques, donc comparables.
Même si l’UCL comprend la nécessité d’une analyse fine à moyen et long terme, certains dysfonctionnements relevés peuvent être pris en compte à court terme : inégalité de traitement entre les couples mariés ou pacsés, et ceux en union libre, non progressivité des augmentations, tarifs en augmentation même pour des familles monoparentales à bas revenus et des familles non imposables, augmentation comparable pour les catégories moyennes et pour les catégories bénéficiant de hauts salaires, pas de dégressivité pour les fratries.
La seule révision prévue à court terme par la Ville est que les enfants nés dans l’année suivant le calcul du revenu fiscal de référence (indiqué dans l’avis d’imposition), seraient pris en compte.
A plus long terme (la rentrée 2018 ?), la Ville envisage d’établir un forfait pour les familles qui sont sûres de laisser leur enfant toute l’année à la restauration scolaire…
Les parents vont, sans aucun doute, apprécier d’attendre plus d’un an, pour, qu’éventuellement, les tarifs payés correspondent plus justement à leurs revenus !